Inquiétude des riverains au bout de la Grande Rue au niveau du garage récemment racheté par la commune. Deux gros camions de pompiers, l'ambulance et la petite camionnette rouge devant le bâtiment. De quoi impressionner.
C'était juste une manoeuvre des pompiers qui ont simulé un feu dans le garage et l'évacuation d'un blessé depuis le premier étage. Une manière de s'entrainer au cas où une telle situation viendrait à se présenter. Le chef de corps Dimitri Lamotte avait aussi simulé le non-fonctionnement d'un poteau d'incendie. 240 m de tuyaux ont ainsi été déroulés depuis le canal pour amener l'eau.
En cas de besoin un défibrillateur a été installé dans le hall d'entrée de la mairie.
Un autre sera fixé dans l'entrée de la salle des sports.
Le défibrillateur comporte une batterie ou une pile spéciale lui assurant son autonomie électrique. Ses électrodes que l’on place sur la victime permettent dans un premier temps à l’appareil d’effectuer une analyse de la situation cardiaque. En fonction du résultat de ce test, le défibrillateur détermine la marche à suivre et l’indique au secouriste par un message vocal, des témoins lumineux et/ou un écran d’affichage. Par exemple, l’appareil peut indiquer de délivrer un choc (dont il calcule automatiquement les caractéristiques électriques) ou de commencer une réanimation cardio-pulmonaire. L’analyse de l’activité cardiaque se poursuit à intervalles réguliers par l’intermédiaire des électrodes afin d’adapter les gestes à effectuer.
Si la défibrillation est effectuée rapidement (dans les toutes premières minutes après le début de la fibrillation), on augmente significativement les chances de survie.
Il n’existe pas de risque pour la victime car elle serait de toute façon condamnée si on n’effectuait aucun geste d’urgence. Le défibrillateur détermine automatiquement la nécessité du choc électrique et son intensité. Ainsi, il ne délivrera pas de choc s’il perçoit que le cœur a un fonctionnement ne nécessitant pas ce traitement.