A Claudine, Stéphanie, Yann et les autres...
Elles et ils sont les chevilles ouvrières de nos secrétariats de mairies. Toujours disponibles et sachant se rendre indispensables.
Connaissant bien nos habitants et leurs besoins, ils connaissent aussi nos petites faiblesses et imperfections.
Plus que des secrétaires au sens premier du terme, ils sont de vrais collaborateurs, décryptant les circulaires avec précision et sachant jongler avec les chiffres de la nomenclature comptable comme personne.
Si la loi NOTRe devait passer en l'état, personne ne peut mieux qu'elles, imaginer ce qu'en seraient les conséquences pour nos populations.
Leur conscience professionnelle fait qu'ils restent en retrait du débat bien qu'ils soient aussi, à titre personnel très concernés, tout comme le sont l'ensemble des personnels communaux ou intercommunaux par les mutualisations qui se profilent à l'horizon.
Aucune réorganisation ne devrait pouvoir se faire sans qu'ils soient consultés et même associés aux réflexions.
Or, personne n'en parle et leur sort est absent des débats comme s'ils n'existaient pas. Et pourtant, ils incarnent aussi la notion de service public.
Aujourd'hui plus que jamais, je tenais à les saluer en notre nom à tous.
Vanik Berberian
Souce : l'édito de Net-Infos, la lettre Internet des Maires Ruraux de juillet 2015