En gros, on demande aux maires de s'associer à la recherche de "solutions" dans la crise des gilets jaunes.
Depuis des années, l’État n'entend pas les doléances des maires si bien qu'ils ne les font plus remonter. Lorsque les maires ont besoin de "l’État", il est souvent sourd ou retranché derrière une pléthore de règlements. Mais il sait faire appel aux maires lorsqu'il s'agit d'éteindre les incendies.
Dans cette crise, prévisible depuis au moins deux ans, et si on me le demande, je mettrai une salle à disposition des gilets jaunes s'ils souhaitent se réunir, concrétiser leurs demandes et créer une association.
Demain samedi 8 décembre de 9 h à 12h.
A priori, je n'ai pas à participer aux débats en tant que maire et même si le citoyen aurait aussi à s'exprimer. Je leur souhaite une réflexion positive et réaliste car je constate à partir de la liste des récriminations souvent légitimes des gilets jaunes, une méconnaissance parfois profonde des responsabilités à imputer et des conséquences. Comme a dit le sous-préfet lors de l'entrevue du 4 décembre, il faut mettre les demandes dans un ordre de priorité.