Quelques extraits de mon discours.
Nous voici réunis devant notre monument aux morts pour célébrer ensemble le 67e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 sur le nazisme et la barbarie. [...]
Pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, cette guerre fit davantage de victimes civiles que militaires. Parmi ces victimes, plusieurs sont issues de notre village et ont connu cette fin tragique : toutes celles des bombardements de juin 1940 à Pagny et deux autres nées à Pagny et mortes en déportation, Albert Priouret et Gilbert Jacob. [...]
Ce 8 mai rappelle que la paix, la démocratie, les valeurs républicaines, le respect des autres, l’acceptation de la différence, la tolérance sont des combats au quotidien et qu’à aucun moment nous ne devons baisser la garde, ni relâcher notre vigilance.
Ces années de guerre ont montré ce que des hommes sont capables de faire, au nom de leur nation, au nom de leur frontière, au nom de leurs convictions, et parfois même au nom de rien du tout. [...]
Nous avons dans notre village quelques jeunes qui se réfèrent à Hitler, au nazisme, à la croix gammée. Je doute qu’ils sachent vraiment ce que cela signifie. C’est intolérable lorsque l’on sait ce que furent les camps de concentration et d’extermination.[...]
La liberté reste une valeur infiniment fragile.