A l'occasion de la journée nationale commémorative de l'Appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi, le vendredi 18 juin, vous trouver, ci-dessous, le message de Madame Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, qui devra être lu lors de la cérémonie.
J'appelle votre attention sur le fait que le site https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/18-juin-1940-commémoration-de-lappel-du-general-de-gaulle proposera une page dédiée à cette commémoration, contenant des informations historiques et mémorielles permettant d'en comprendre le sens.
Journée nationale commémorative de l’appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi
18 juin 2021
Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants
« Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. »
Ce 18 juin 1940, sur les ondes de la BBC, les mots irrévocables sont prononcés. Un officier inconnu du grand public, en rupture de ban, ancien membre du gouvernement, sans arme ni troupe, sans bagage ni logistique, démuni de tout mais fort d’une irréductible foi dans le destin de la France, conclut son appel par ces deux phrases. Elles résonnent, aujourd’hui encore, dans notre mémoire nationale.
Cet appel, bref, puissant, ciselé, est celui d’un naufragé de la débâcle qui ne se résigne pas, celui d’une parole d’espérance dans les heures sombres. Alors que la défaite était consommée, qu’il avait œuvré pour éviter l’abîme, que l’esprit d’abandon triomphait jusqu’au sommet de l’Etat, le général de Gaulle quittait le sol national pour porter la voix de la lutte contre la résignation, du patriotisme contre l’asservissement, de la résistance contre le déshonneur.
Le premier « non » était posé, l’aube d’un sursaut, les couleurs était hissées et le glaive ramassé. C’est un souffle de France qui franchissait la Manche. Le dernier mot de cette guerre n’était pas dit, toute lueur n’était pas éteinte, la défaite n’était pas définitive. Les mêmes armes qui avaient submergé nos armées pouvaient forger la victoire. Il exhortait au ralliement et à la poursuite du combat.
L’appel du 18 juin est l’étincelle d’une épopée, celle de la France libre puis de la France combattante. Elle a permis d’arracher la France à la défaite et à l’humiliation, de la maintenir dans la guerre pour lui faire tenir son rang, d’organiser un gouvernement qui, la victoire venue, ramena la République sur l’ensemble du territoire.
Les premiers Français libres n’ont pas tardé à rejoindre Londres. Peu nombreux certes, mais les pionniers de la liberté furent au rendez-vous de l’honneur : des obstinés vaillants, des passionnés intrépides, des patriotes ardents, des réfractaires à la servitude, les radios-navigants de Saint-Jean d’Angély, les aviateurs de Saint-Jean-de-Luz, les marins de l’Ile de Sein… Au fil des années, cette légion de l’honneur, nourrie des femmes et des hommes qui rejoignirent la croix de Lorraine, a porté les armes de la France et honoré les promesses du 18 juin.
Parce que les Français libres n’ont jamais renoncé, la Nation leur rend un hommage appuyé et s’incline devant leur héroïsme.
L’esprit de résistance et la foi dans l’espérance nous accompagnent toujours, ils ont permis de relever un pays martyrisé, brisé et divisé. Cette « certaine idée de la France », chère au général de Gaulle, est notre héritage, il nous appartient d’en être dignes.
Message
la journée nati0nale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation Dimanche 25 avril 2021
76 ans après le retour des derniers déportés libérés, le souvenir de la déportation demeure dans notre mémoire collective et ne doit pas s’effacer.
Ce que furent les camps d’extermination et de concentration nazis et 1’horreur vécue par les millions d’êtres humains qui en furent victimes, n’est pas une simple page documentaire de l’histoire du XXe siècle. L’humanité y a été atteinte dans ce qu’elle a de plus sacré.
Des êtres humains étaient catégorisés en surhommes et sous-hommes, leurs vies jugées « dignes ou indignes d’être vécues » sur décision d’un État qui avait érigé en programme politique sa conception raciste et eugéniste du monde et l’a portée à son paroxysme dans 1’univers concentrationnaire.
Des hommes, des femmes et des enfants ont été envoyés dans des centres d’extermination ou dans des camps de mort lente, par un système qui niait leur appartenance à l’espèce humaine et s’employait à leur faire perdre conscience de leur propre humanité.
Pourtant, dans les pires circonstances, beaucoup ont su résister à la terreur et à la déshumanisation par la force de l’esprit et la solidarité. Leur engagement et leur combat sont un exemple à suivre.
Il nous faut aujourd’hui encore résister à de nouvelles formes de fanatisme et de barbarie qui entendent promouvoir une vision raciste de l’humanité et détruire la liberté et la démocratie par la terreur.
De nouvelles menaces nous rappellent la communauté de destin qui unit l’humanité au-delà des différences culturelles, ethniques ou religieuses et des antagonismes idéologiques, politiques ou économiques.
Face à ces périls, l’espoir réside dans l’engagement de tons et en particulier des jeunes générations, à l’exemple des déportés, au service de la liberté et vers des formes nouvelles de résistance et de solidarité.
A tous 1es déportés, victimes des génocides ou de la répression, nous rendons aujourd’hui un hommage solennel, et nous saluons respectueusement leur mémoire.
Ce message a été rédigé conjointement par
La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis,
L’Union Nationale des Associations de Déportés Internés de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR)
Ce dimanche 25 avril 2021 sera La Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, qui honore la mémoire de tous les déportés sans distinction et rend hommage à leur sacrifice.
Cette journée a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s’en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.
Cérémonie en mode restreint au Monument aux Morts à 11h. Lecture d'un message et dépôt d'une gerbe.
La situation sanitaire et les mesures de confinement ne permettent pas de tenir les cérémonies dans leur format habituel. La cérémonie du 11 novembre au Monument aux Morts a eu lieu en format restreint selon les consignes ministérielles.
Elle s'est déroulée en présence de 12 élus en respectant les mesures de distanciation.
Lecture du message officiel (voir ci-dessous) et de la liste des militaires morts pour la France cette année. Dépôt de gerbe. La cérémonie s'est achevée par la Marseillaise entonnée par les élus.
Quelques passants se sont arrêtés à distance du Monument.
Journée nationale de commémoration de la Victoire et de la Paix
Hommage à tous les « Morts pour la France »
Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants
C’était il y a un siècle.
Ce 10 novembre 1920, la Grande Guerre est achevée depuis deux ans. Dans la citadelle de Verdun, Auguste THIN, soldat de deuxième classe et pupille de la Nation, dépose un bouquet d’œillets blancs et rouges sur le cercueil d’un soldat. Un parmi tous les combattants des Flandres, de l’Artois, de la Somme, du Chemin-des-Dames, de Lorraine, de la Meuse… Un de ces braves ! Un des poilus qui participa à une interminable guerre. Un de ces Français qui œuvra à la tâche incommensurable de la Victoire.
Un parmi des milliers qui est devenu le Soldat inconnu.
Le 11 novembre 1920, le peuple de France l’accompagne solennellement sous les voûtes de l’Arc de Triomphe. La patrie, reconnaissante et unanime, s’incline respectueusement devant son cercueil, en saluant la mémoire de tous les soldats morts sous le drapeau tricolore.
Quelques mois plus tard, il était inhumé. Depuis 1923, la Flamme du Souvenir veille, nuit et jour, sur la tombe. Chaque soir, elle est ravivée pour que jamais ne s’éteigne la mémoire. La sépulture du Soldat inconnu est devenue le lieu du recueillement national et le tombeau symbolique de tous ceux qui donnent leur vie pour la France. Cet anonyme représente chacun de nos morts et tous nos morts en même temps.
Cette mémoire vit également dans chacune de nos communes, dans chaque ville et village de France, dans chacun de nos monuments aux morts, dans chacun des cimetières, dans nos mémoires familiales. Elle vit dans l’œuvre de Maurice GENEVOIX qui entre aujourd’hui au Panthéon. Le Président de la République l’a souhaité en l’honneur du peuple de 14-18.
Maurice GENEVOIX n’entre pas seul dans le temple de la Nation. Il y entre en soldat des Eparges, en écrivain et en porte-étendard de « Ceux de 14 ». Il y entre avec ses millions de frères d’armes, ceux dont il a immortalisé le souvenir, l’héroïsme et les souffrances. Il y entre avec toute la société, de la première ligne à l’arrière, mobilisée face à l’adversité et qui a tenu avec une admirable endurance.
8 millions de soldats combattirent sous les couleurs de notre drapeau, aucun d’entre eux ne revint totalement indemne. Des centaines de milliers furent blessés dans leur chair comme dans leur âme. 1 400 000 tombèrent au champs d’honneur. Nous ne les oublions pas. Inlassablement, nous les honorons.
Chaque 11 novembre, la Nation rend également un hommage solennel à tous les morts pour la France, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui. Chaque année, nous rappelons leur nom.
Chaque 11 novembre est un moment d’unité nationale et de cohésion autour de ceux qui donnent leur vie pour la France, de ceux qui la servent avec dévouement et courage. En ces instants, au souvenir des évènements passés et aux prises avec les épreuves de notre temps, nous nous rappelons que c’est tout un peuple, uni et solidaire, qui fit la guerre, qui la supporta et en triompha.
Message
A l’occasion de la commémoration
de la victoire du 8 mai 1945
Ce 8 mai ne ressemble pas à un 8 mai.
Il n’a pas le goût d’un jour de fête.
Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous rassembler en nombre devant les monuments de nos villes, sur les places de nos villages, pour nous souvenir ensemble de notre histoire.
Malgré tout, la Nation se retrouve par la pensée et les mille liens que notre mémoire commune tisse entre chacun de nous, cette étoffe des peuples, que nous agitons en ce jour dans un hommage silencieux.
C’est dans l’intimité de nos foyers, en pavoisant nos balcons et nos fenêtres, que nous convoquons cette année le souvenir glorieux de ceux qui ont risqué leur vie pour vaincre le fléau du nazisme et reconquérir notre liberté.
C’était il y a 75 ans.
Notre continent refermait grâce à eux le chapitre le plus sombre de son histoire : cinq années d’horreur, de douleur, de terreur.
Pour notre pays, ce combat avait commencé dès septembre 1939.
Au printemps 1940, il y a 80 ans, la vague ennemie avait déferlé sur les frontières du Nord-Est et la digue de notre armée n’avait pas tenue.
Nos soldats pourtant s’étaient illustrés à de nombreuses reprises. Ceux de Montcornet, d’Abbeville, de Gembloux ou de Stone, les hommes de Narvik, les cadets de Saumur, l’armée des Alpes avaient défendu avec vigueur notre territoire et les couleurs de notre pays.
Ils sont « ceux de 40 ». Leur courage ne doit pas être oublié.
Dans le crépuscule de cette « étrange défaite », ils allumèrent des flambeaux. Leur éclat était un acte de foi et, au cœur de l’effondrement, il laissait poindre la promesse du 8 mai 1945.
Cette aube nouvelle fut ensuite conquise de haute lutte par le combat des armées françaises et des armées alliées, par les Français Libres qui jamais ne renoncèrent à se battre, par le dévouement et le sacrifice des Résistants de l’Intérieur, par chaque Française, chaque Français qui refusa l’abaissement de notre nation et le dévoiement de nos idéaux.
La grande alliance de ces courages permit au Général DE GAULLE d’asseoir la France à la table des vainqueurs.
La dignité maintenue, l’adversité surmontée, la liberté reconquise, le bonheur retrouvé : nous les devons à tous ces combattants, à tous ces Résistants.
A ces héros, la Nation exprime son indéfectible gratitude et sa reconnaissance éternelle.
Le 8 mai 1945, c’est une joie bouleversée qui s’empara des peuples. Les drapeaux ornaient les fenêtres mais tant d’hommes étaient morts, tant de vies étaient brisées, tant de villes étaient ruinées. A la liesse succéda la tristesse et la désolation. Avec le retour des Déportés, les peuples découvrirent bientôt la barbarie nazie dans toute son horreur…
Rien, plus jamais, ne fut comme avant.
La fragilité révélée de nos vies et de nos civilisations nous les rendit plus précieuses encore. Au bout de cette longue nuit qu’avait traversé le monde, il fallait que l’humanité relevât la tête. Elle venait de découvrir horrifiée qu’elle pouvait s’anéantir elle-même et il lui fallait désormais refaire le monde, de fond en comble, ou à tout le moins « empêcher que le monde ne se défasse », selon le mot de Camus.
Ce fut l’heure, en France, de l’union nationale pour fonder « les beaux jours » annoncés par le Conseil National de la Résistance et bientôt retrouvés.
L’heure, en Europe, de l’effort commun pour bâtir un continent pacifié et fraternel.
L’heure, dans le monde, de construire les Nations unies et le multilatéralisme.
Aujourd’hui, nous commémorons la Victoire de ce 8 mai 1945, bien sûr, mais aussi, mais surtout, la paix qui l’a suivie.
C’est elle, la plus grande Victoire du 8 mai. Notre plus beau triomphe.
Notre combat à tous, 75 ans plus tard.
Vive la République !
Vive la France !
Emmanuel MACRON
La situation sanitaire et les mesures de confinement ne permettent pas de tenir les cérémonies dans le format habituel.
Aussi, en ces circonstances particulières, la commémoration du 75e anniversaire de l’armistice et le souvenir de ceux qui sont tombés pour nous durant le second conflit mondial se tiendront sans public, dans le strict respect des gestes barrière, et en format très limité afin d'éviter d'exposer des personnes fragiles.
Les maires pourront procéder au dépôt d’une gerbe dans les lieux où la cérémonie se tient habituellement et dans un format très restreint à l'instar des villes chefs-lieux.
Le nombre de personnes présentes ne pourra excéder 3 personnes (en priorité les élus communaux) et les mesures de distanciation devront être strictement respectées.
Ce dépôt de gerbe se fera sans public, sans troupes, sans invités.
Les édifices publics devront être pavoisés aux couleurs nationales, sous réserve que les agents affectés à cette tâche soient mobilisés dans le cadre des plans de continuité d'activité.
Afin de manifester leur participation à cette journée nationale, le Président de la République demande aux Françaises et aux Français qui le souhaitent de pavoiser leur balcon.
Une gerbe sera déposée au Monument comme prévu.
La foule était nombreuse autour du Monument aux Morts.
C'est évidemment une cérémonie emblématique, mais il faut souligner ce qui a fait aussi le moteur de ce succès : les enfants des écoles venus chanter la Marseillaise avec leurs enseignantes. Ils étaient là avec parents et/ou grands-parents. Ils ont pu lire le poème "La liberté" qu'ils n'avaient pas pu lire le 6 octobre pour le centenaire de l'inauguration du Monument. Souhaitons que plus grands, ils se souviennent du chemin de Monument et prennent la relève de ceux qui se souviennent.
Il faut également souligner la présence de nos sapeurs-pompiers et surtout celle des jeunes sapeurs-pompiers que vous avez pu remarquer en casque orange. Ces derniers préparent ainsi la relève de leurs ainés. Sachez que la caserne de Pagny forme, sous la houlette de Dimitri Lamotte, chef de centre, la première année des cadets sapeurs-pompiers : ils sont 18 dépendant des secteurs de Vaucouleurs et de Void. Les 2ème et 3ème années de formation se déroulent dans les casernes de Void et Vaucouleurs.
Une foule nombreuse / Les enseignantes Knoéry et Gauché, présentes avec les enfants / les sapeurs pompiers
Mon introduction à la cérémonie avait pour thème le premier 11 novembre en 2019. Le voici :
Le 6octobre, nous commémorions le centenaire de l’inauguration de notre Monument aux Morts.
Aujourd’hui, ce 11 Novembre est le centième anniversaire de ce premier 11 novembre. Le 11 novembre est une des grandes dates de la vie commémorative française. Jour de mémoire, c'est aussi la mémoire d'un jour, celui de l'Armistice de 1918.
Le 11 novembre 1918 marque la fin des combats de la grande Guerre
Ce 11 novembre 1918, à cinq heures, l'Armistice est signé à Rethondes, en forêt de Compiègne. Il met fin aux hostilités de la Première Guerre mondiale sur le front occidental. Entrant en vigueur à la 11ème heure du 11ème jour du 11ème mois, il est valable pour 36 jours et peut être prorogé.
Au front alternent des scènes d'émotion, de joie et de fraternisation à l'annonce du cessez-le-feu. La liesse déferle sur la France, tandis que retentissent les coups de canon que Clemenceau a ordonné de tirer.
Au Palais Bourbon, à 16 heures, Clemenceau lit les conditions d'armistice, salue l'Alsace et la Lorraine et rend hommage à la Nation.
Ce "jour de bonheur" ne peut faire oublier à l’ancien combattant, revenu à la vie civile, l'expérience tragique et le message dont il est porteur. Il importe en effet que le courage et les sacrifices des soldats durant ces quatre années de guerre restent dans chaque mémoire. Aussi peut-on dire que ce sont les anciens combattants qui vont imposer peu à peu le 11 novembre comme une fête nationale.
Le 11 novembre 1919 est un 1er anniversaire et une journée d'hommage bien discret. Une seule cérémonie est organisée dans la chapelle des Invalides en présence du maréchal Foch. Cette même année, deux journées commémoratives avaient déjà marqué les esprits :
- Le 14 juillet 1919, on fête la Victoire et la Paix dans le faste et dans la liesse. Cet hommage est rendu aux combattants, aux vivants comme aux morts ; Clemenceau a voulu que ce soit "leur" jour. À Paris, mille mutilés précèdent le défilé victorieux des armées alliées, qui passent pour la dernière fois sous l'Arc de Triomphe, devant une foule innombrable. Un cénotaphe édifié sous l'Arc reçoit, dans la nuit du 13 au 14, l'hommage du peuple aux morts pour la patrie.
- Le 2 novembre 1919, premier Jour des morts depuis le retour de la paix, de nombreuses cérémonies symboliques sont organisées. Le Parlement a voulu que les morts fussent glorifiés dans toutes les communes de France, le même jour à la même heure. Moins qu'une journée de cérémonies officielles, ce 2 novembre est plutôt consacré aux hommages individuels des mères, veuves et orphelins, dans les cimetières et les nécropoles du front.
Voici pour l’année 1919, il y a 100 ans.
Beaucoup de monde à cette commémoration. La présence des enfants de CE2 accompagnés des parents ou grands-parents n'est pas étrangère à cette affluence. Avec leur maitresse, Madame Knoery, ils venaient chanter la Marseillaise. Elle les sensibilise beaucoup aux valeurs de la République par diverses actions. Qu'elle en soit remerciée ainsi que les enfants qui sont venus de bon coeur.