La semaine dernière, deux faons étaient tombés dans le canal. Pas plus grands que de gros lapins. Des promeneurs passant à proximité avaient réussis à les extraire. Le niveau de l'eau ayant baissé dans le canal, il était difficile pour les jeunes animaux de franchir le barrage des palplanches.
Le lendemain d'autres personnes aidait un autre faon à sortir du canal.
Pas moins de 18 cigognes. Nos agents communaux étaient à la station d'épuration pour entretien. Ils ont dénombré ce nombre inhabituel de cigognes dans la prairie située entre le hangar agricole près de la STEP et le canal.
Deux opérations la semaine passée en haut et en bas du talus qui donne sur le lotissement des Jardins.
Une première étape avec les employés communaux. Ils ont coupé une bonne partie de la végétation qui garnissait le talus entre avenue du Général De Gaulle et lotissement des Jardins. Puis un passage a été nivelé au bas du talus pour permettre le passage ultérieur de l'entretien du talus.
Seconde opération par une entreprise, le haut du talus a été planté d'une haie d'arbustes d'essences diverses pour agrémenter les lieux, mais aussi pour donner une certaine intimité aux propriétés en contrebas du talus
LA LOI RELATIVE À LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE POUR LA CROISSANCE VERTE prévoit de réduire l'usage des pesticides afin de favoriser la biodiversité et protéger notre santé. Ainsi, au 1er janvier 2017, les institutions publiques ne pourront plus utiliser de produits phytosanitaires dans les espaces verts, forêts et promenades ouverts au public. Nous avions anticipé dès 2008. Changer les habitudes et comprendre n'a pas été simple pour les employés communaux. Vaporiser un herbicide était si simple. Aujourd'hui, c'est une autre méthode de travail pas contraignante si l'on s'organise bien et aucun danger sanitaire pour les employés.
À partir de 2019, l'utilisation de ces mêmes produits par les particuliers, donc dans les jardins, sur les balcons, les terrasses... sera également interdite. Seuls les produits de bio-contrôle, qualifiés à faible risque ou dont l'usage est autorisé dans le cadre de l'agriculture biologique, pourront être utilisés.
Sachez que,
Dès le 1er janvier 2017, plus aucun produit phytosanitaire ne sera vendu en libre-service. Ceux qu'on appelle « pesticides » au sens large : les fongicides, insecticides, herbicides et autres biocides d'origine chimique seront conservés sous clé et accessibles uniquement après délivrance d'un conseil personnalisé assorti d'informations très précises sur les conditions d'utilisation, les dosages, les précautions à prendre...
Jardiner autrement, c'est possible !
Pour vous aider à jardiner d'ores et déjà de manière responsable, sans pesticides, le Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie a publié un guide qui vous apprend à négocier avec la nature plutôt que d'essayer de la contraindre.
Utiliser l'eau de manière raisonnée. Connaître les insectes pollinisateurs, prédateurs et décomposeurs (appelés également auxiliaires de culture). Savoir quelles solutions naturelles mettre en œuvre en cas de présence de rouille sur votre gazon, de limaces sur vos laitues, de pourriture grise sur vos fraisiers, de pucerons sur vos rosiers ou encore, de carpocapses sur vos pommiers, etc.
Tout cela est dans le « Guide pour jardiner + nature » téléchargeable en PDF sur www.developpement- durable.gouv.fr/Guide-pour-jardiner-plus-nature.html.
Et pour rester informé : www.jardiner-autrement.fr
Il y a quelques temps de cela, une personne se réclamant de la LPO (je ne me rappelle plus si elle a décliné son identité) m'a demandé des renseignements sur la capture des corbeaux sur le site d'enfouissement des déchets. Site semble-t-il bien surveillé par les protecteurs des oiseaux. Crainte de maltraitance des corbeaux ? Peut-être sachant que le quotidien local s'était fait l'écho de protestations contre les tirs d'effarouchement sur les nids de corbeaux à Bar Le Duc. L'impression que j'ai eue est que cette personne cherchait à savoir s'il n'y avait pas quelques irrégularités.
Ce qui se passe à l'intérieur du site et du ressort de son responsable et des autorisations qu'il a donné au piégeur agréé qui régule la population de corvidés sur le site. Je sais qu'il y a une grande cage pour capturer les corbeaux. J'ai appris par cette personne qu'il y en avait des plus petites.
Je me suis renseigné auprès du piégeur. Contrairement à ce que pensait cette personne de la LPO, le piégeur passe tous les jours et les volatiles ont à boire et à manger. Le piégeur est en règle et il ne tient pas à perdre son agrément.
J'ajoute que la prolifération des corbeaux n'est pas forcément appréciée par les riverains des lieux de nidification par les excréments et le bruit. Ces opérations qui se font à Pagny sont assez rares et servent à déloger les corbeaux. Tout se fait dans les règles et en transparence (les riverains sont prévenus).
Pour la petite histoire, sachez que les corbeaux engendrent des dépenses conséquentes : ils se sont attaqués aux joints de caoutchouc des verrières sur le toit d'un entrepôt sur notre zone d'activités. D'où des infiltrations d'eau et un coût certain pour le remplacement.
J'ai aussi appris que les corbeaux s'en prenaient aussi aux pigeons domestiques et à une tortue terrestre ; pas apprécié par le propriétaire.
Un jeune chevreuil s'est égaré hier en fin d'après-midi sur l'avenue du Général De Gaulle, non loin de la maison des associations.
Venant du lotissement des Jardins, il a traversé l'avenue. Bloqué par un grillage, il a vite fait demi tour pour disparaitre à nouveau dans le lotissement. Plus rapide pour détaller que moins pour saisir mon appareil photo dans ma poche et immortaliser la scène.
20 avril
Les pluies diluviennes de vendredi ont eu des répercussions également aux alentours de la chapelle de Massey.
Les employés communaux sont intervenus pour faire une première remise en état.
La source donnait encore à plein ce lundi matin. L'eau débordait des réceptacles proches de la chapelle et passait par dessus le chemin. Là encore le déluge de vendredi a entrainé des quantités importantes de cailloux arrachés au sol des chemins, en particulier celui qui passe devant le monument dédié à la venue de Jeanne d'Arc à Massey.
Cela a bouché une canalisation au bas de la route d'accès et remplit le fossé que Francis a vidé avec son tractopelle.
La voie de chemin de fer était encore encombrée de cailloux. La SNCF était présence pour évaluer les travaux à faire.
Le fossé qui longe la RD 36 était encore plein de cailloux. Il y en a eu aussi sur la route évacués vendredi par la DDT.
Un peu plus loin, au niveau des parcelles aménagée en bordure de Meuse, la force de l'eau a été si intense qu'une partie des cailloux du ballast a traversé la route, renversé et écrasé la clôture qui avait été posée en début de semaine. Il y a eu une telle quantité d'eau qu'après avoir traversé le terrain l'eau s'est jetée dans la Meuse en faisant s'effondrer une partie de la berge, deux mètres sur une dizaine de mètres de long. Assez impressionnant.
Pour notre part, les canalisations ont été débouchées. Il nous restera à empierrer le chemin qui passe devant le monument de Jeanne pour le rendre à nouveau praticable, à améliorer l'écoulement de l'eau au niveau des réceptacles près de la chapelle et installer un regard de visite la où la canalisation qui descend de la chapelle change de direction.
20 avril
L'ancienne peupleraie avait été abattue en raison d'un nombre croissant d'arbres secs ou malades.
Une nouvelle plantation prend la relève. Les travaux ont démarré ce jour.
Il y aura :
- du peuplier Koster sur 23 ares,
- des saules sur 34 ares (saules blancs, saules viminalis,saules pourpres)
- des cyprès chauves sur 26 ares
- des chênes des marais
- des liquidambar
- deux saules pleureurs
Au total, plus de 1 000 plants. Nous avons une garantie de reprise à 90 % au 30 septembre 2015 et à 80 % à la même date pour les autres essences.
La variété des feuillages devrait avoir un effet esthétique intéressant. C'est aussi une expérience sur certaines espèces en relation avec les changements climatiques.