20 avril
Les pluies diluviennes de vendredi ont eu des répercussions également aux alentours de la chapelle de Massey.
Les employés communaux sont intervenus pour faire une première remise en état.
La source donnait encore à plein ce lundi matin. L'eau débordait des réceptacles proches de la chapelle et passait par dessus le chemin. Là encore le déluge de vendredi a entrainé des quantités importantes de cailloux arrachés au sol des chemins, en particulier celui qui passe devant le monument dédié à la venue de Jeanne d'Arc à Massey.
Cela a bouché une canalisation au bas de la route d'accès et remplit le fossé que Francis a vidé avec son tractopelle.
La voie de chemin de fer était encore encombrée de cailloux. La SNCF était présence pour évaluer les travaux à faire.
Le fossé qui longe la RD 36 était encore plein de cailloux. Il y en a eu aussi sur la route évacués vendredi par la DDT.
Un peu plus loin, au niveau des parcelles aménagée en bordure de Meuse, la force de l'eau a été si intense qu'une partie des cailloux du ballast a traversé la route, renversé et écrasé la clôture qui avait été posée en début de semaine. Il y a eu une telle quantité d'eau qu'après avoir traversé le terrain l'eau s'est jetée dans la Meuse en faisant s'effondrer une partie de la berge, deux mètres sur une dizaine de mètres de long. Assez impressionnant.
Pour notre part, les canalisations ont été débouchées. Il nous restera à empierrer le chemin qui passe devant le monument de Jeanne pour le rendre à nouveau praticable, à améliorer l'écoulement de l'eau au niveau des réceptacles près de la chapelle et installer un regard de visite la où la canalisation qui descend de la chapelle change de direction.
20 avril
L'ancienne peupleraie avait été abattue en raison d'un nombre croissant d'arbres secs ou malades.
Une nouvelle plantation prend la relève. Les travaux ont démarré ce jour.
Il y aura :
- du peuplier Koster sur 23 ares,
- des saules sur 34 ares (saules blancs, saules viminalis,saules pourpres)
- des cyprès chauves sur 26 ares
- des chênes des marais
- des liquidambar
- deux saules pleureurs
Au total, plus de 1 000 plants. Nous avons une garantie de reprise à 90 % au 30 septembre 2015 et à 80 % à la même date pour les autres essences.
La variété des feuillages devrait avoir un effet esthétique intéressant. C'est aussi une expérience sur certaines espèces en relation avec les changements climatiques.
Prenez date le Samedi 6 juin 2015 : toute la journée, organisée par le Conservatoire des Espaces Naturels de Lorraine.
Les tourbières et marais sont des archives du climat et du paysage. Julian Wiethold, archéobotaniste à l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives vous révélera les techniques de prélèvement du pollen et des graines, de détermination et d'analyse. Mais le marais de Pagny-sur-Meuse et la pelouse du Mont abritent aussi des orchidées rares. Monique Guesne, présidente de la Société Française d'Orchidophilie ne tarira pas d'éloge en la matière.
INFOS PRATIQUES
• À partir de 10 ans.
• Venue libre.
• Rendez-vous 10h, gare de Pagny-sur-Meuse.
• Prévoir repas tiré du sac.
• Gratuit. CONTACT CENL - Tél. 03 82 20 88 04
Après une semaine où je me lève tôt, on pourrait penser que le dimanche sera différent. C'est pire. Réveillé à 4h 45 par la gendarmerie qui me signale un troupeau de vaches dans Pagny et qui ne parvient pas à joindre les agriculteurs concernés (GAEC Mamout de Sorcy).
Repérage des bovidés à la sortie de Pagny près de la station d'épuration. Un passage par la mairie pour avoir les numéros de téléphone, joindre un des agriculteurs, transmettre de bons numéros à la gendarmerie pour une prochaine fois, car ce n'est pas la première fois que les vaches se font la belle. Surveiller les vaches en attendant l'arrivée des agriculteurs, faire stopper les voitures (les pêcheurs se lèvent tôt aussi) lorsque le troupeau est sur la route.
5h 40. Les vaches sont revenues dans leur parc. Je peux rentrer chez moi.
PS : Les employés communaux n'étant pas de service le dimanche, j'ai du faire intervenir les eaux du ciel pour un lavage succinct des déjections animales à l'entrée du village. Pour toute réclamation, s'adresser aux fautives, à savoir les vaches.
Je me suis octroyé quelques jours de vacances (enfin pas tout à fait puisque je pars toujours avec quelques dossiers en cours) et là où je passe, j’observe l’état des caniveaux et de la végétation qui y pousse. Je pense que s’il y avait un concours de propreté des caniveaux, Pagny sur Meuse obtiendrait sans difficulté un prix.
Je suis à peine à 2 heures de route de Pagny près d’un plan d’eau. Devant le camping passe une route avec trottoir et caniveau d’un seul côté. Des herbes folles en quantité, hautes ou basses, sur des dizaines de mètres. Incroyable que dans cette zone touristique (la plage est noire de monde et il y a plusieurs centaines de mètres de parking), on puisse laisser les caniveaux dans un tel état.
Le département du lieu a engagé des travaux de voirie : une émulsion de goudron recouverte de petits cailloux rosés. Rien d’extraordinaire, me direz-vous, sauf que dans la même journée, de très nombreux kilomètres ont été couverts dans ce village et sur les routes voisines, une efficacité à son honneur, mais au détriment d’une manière de faire qui m’a …. surpris.
L’émulsion de goudron liquide a bien sûr été répandue sur la chaussée, mais aussi dans le caniveau ou plus exactement sur les herbes du caniveau. Puis les petits graviers jusqu’au bord du trottoir.
Résultat : une jolie chaussée, mais un bord de trottoir où l’herbe reste visible et intacte ou recouverte de cette émulsion donnant une mauvaise image.
Mais je suis peut-être mauvaise langue. Cela ne restera peut-être pas à l’état d’abandon. L’émulsion versée était très chaude. Les services de la voirie comptent peut-être sur le choc thermique pour faire crever cette végétation. Je n’y crois pas beaucoup.
A part cet épisode, c’est un bel endroit. Il fait beau, il fait très chaud (jusqu’à 37°). Je suis bien, sous un chêne, avec mon ordinateur à préparer les semaines à venir et joignable à tout moment.
PS : Je suis de retour depuis quelques jours déjà.
Beaucoup d'eau cette semaine encore.
Dans le Bas des Rues, la tranchée dans laquelle seront enfouis les réseaux secs (basse tension et éclairage public) s'est remplie d'eau, la plaine toute proche ayant été inondée. Les travaux ont du être arrêtés et reprendront lundi. Aujourd'hui, le niveau d'eau a fortement baissé.
La tranchée à l'entrée du Bas des Rues. A l'autre bout l'eau recouvrait la route entre la rue du Parge et la rue du Moulin.
De l'eau, il y en avait aussi rue Léon Chausson où ont commencé des travaux d'assainissement. La nappe phréatique est proche. Mais les travaux ont pu se poursuivre.
La prairie à l'entrée du village a été submergé par l'inondation. Deux cygnes se sont faits remarquer par leur posture : très souvent le derrière en l'air et la tête sous l'eau ... à la recherche de quoi ?
De l'eau, il y en avait aussi dans le parc de la mairie. Cela arrive souvent lorsque la Meuse déborde. La Meuse qui gêne l'évacuation de l'eau du fossé le long de la rue de la Trace et de la rue de la Souche et fait fortement monter le niveau d'eau.