"On ne pouvait pas ne rien dire, ne rien faire pour marquer la tragédie de cette tuerie ignoble, ces vies perdues, la peur de cette barbarie, cette atteinte à la Liberté, à nos libertés.
Je rêve d’un monde sans fanatisme, sans extrémisme, sans obscurantisme. Mais ce n’est pas la réalité.
J’ai souhaité ce rassemblement au Monument de ceux qui sont morts pour la France.
Que ce soit un moment d’hommage aux victimes, un moment de soutien à leur famille, un instant de respect, un vœu pour la démocratie à laquelle nous sommes tous attachés, un espoir de tolérance et de solidarité."
Après la minute de silence, le souhait que l’on n’oublie pas. Le « plus jamais cela » entendu pour d’autres circonstances tragiques. Allusion aussi à Malraux qui écrivait « le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas », chaque religion devant être d’abord une voie d’amour et de lumière et non pas un justificatif à des atrocités.
Voici mon discours avant la minute de silence suivie de quelques propos improvisés.
Une gerbe avec la banderole « Charlie Liberté » avait été déposée samedi matin devant le Monument. Je pense qu’une centaine de personnes s’était déplacée au Monument. Présence de M. Jannot, conseiller général et de gendarmes avec mitraillette, ce qui en a surpris plus d’un.
Ce rassemblement n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan des manifestations spontanées ou programmées. A notre mesure, notre village a réagi. Il fait partie intégrante de la République Française et parmi les principes de la République, il y a LIBERTE et LAICITE.