La commune a remplacé le vieil ordinateur de la bibliothèque départementale par un ordinateur plus performant et nettement plus rapide à la satisfaction de nos bénévoles. Le technicien a réinstallé les logiciels et paramétrer tout le système.
Une secrétaire de mairie est allée prêter main forte pour mettre en place certains types de fichiers nécessaires à une meilleure gestion administrative de la médiathèque. Elle y va à la demande des bénévoles qui ne sont pas forcément des utilisateurs confirmés de l'outil informatique.
La médiathèque recherche toujours d'autres bénévoles pour mieux fonctionner encore.
Quelques statistiques fournies par nos bénévoles dont on peut apprécier le dévouement :
L'éclairage du stade scolaire a été remplacé. Onze luminaires avec des lampes à 450 w ont été déposés et remplacés par des lampes LEDs de 120 w. Voici une première économie de 3,7 kw.
De plus un compteur triphasé a été supprimé en regroupant sur un seul compteur. Une seconde économie sur l'abonnement.
Lundi 6 mai, Chloé Hutteau, jeune pagnotine en apprentissage au salon de beauté "Bulle et coton", sera sur les charbons ardents. Elle se présente au concours régional de la meilleure apprentie de France en esthétique.
Motivée, elle l'est. Souhaitons lui tout le succès possible dans sa démarche.
Ci-dessous, l'article que lui consacre l'Est Républicain de ce vendredi 3 mai.
J'ai été alerté ce matin vers 4h 30 par un lève-tôt, qu'il n'avait plus d'eau chez lui. Chez moi aussi. Ce qui signifiait que le château d'eau était vide.
Appel du responsable technique Laurent. On se retrouve à la station de pompage de l'eau potable, rejoint par son collègue Jean-Louis. Constatation : un relai avait disjoncté et donc l'eau n'était plus envoyée au château d'eau.
Les pompes ont aussitôt été remise en route et le château d'eau s'est peu à peu rempli pour redonner de la pression dans le réseau.
Normalement une alarme aurait dû se déclencher, mais ce n'a pas été le cas. Depuis plusieurs semaines, nous ne sommes plus en mesure de surveiller à distance ce qui se passe dans les château d'eau. Le disque dur d'un ordinateur a rendu l'âme et le logiciel de surveillance à distance, trop obsolète, ne pouvait pas être installé sur le nouvel ordinateur. La surveillance se fait donc quotidiennement sur les divers sites. Nous avons évidemment anticipé. L'intervention de lundi pour la pose de compteurs sectoriels est une des phases de la mise en place d'une nouvelle télésurveillance. De gros travaux sont programmés pour mieux gérer notre réseau d'eau. Une première intervention était d'ailleurs prévue dans 10 jours mais l'entreprise retenue est déjà en cours de programmation de la gestion informatique des automates d'alarme qui feront que nous serons à l'abri d'incidents comme celui de cette nuit.
La semaine passée, les employés communaux ont constaté que notre réseau d'assainissement était en surcharge et ne fonctionnait pas bien.
Après avoir pompé les eaux usés dans certains regards faisant plus de trois mètres de profondeur, une manipulation faisant appel à la physique et au principe des vases communicants a permis de déboucher une canalisation, source du problème.
Un très gros bouchon de graisse obstruait ce tuyau, accumulation probable de plusieurs années. Les produits de lessive s'y agglomère aussi.
Mais ce n'est pas tout. Au cours de leur intervention, les employés ont pu constaté des accumulations imposantes de lingettes en fond de cuve. Il faudra faire appel à une entreprise spécialisée pour les enlever. Rappelons que les lingettes ne sont pas biodégradables comme certains le pense. Elles partent en filasse et bloquent les pompes de refoulement qu'il faut remonter des postes de refoulement, les démonter, nettoyer et remettre en place. Un travail pas toujours plaisant.
Les lingettes doivent être mise à la poubelle et non dans la cuvette des WC.
Une anecdote au passage. Au Mexique, dans les hôtels de luxe, lorsque vous vous essuyez le derrière avec du papier, on vous précise bien qu'il ne faut pas laisser ce papier toilette usagé dans la cuvette, mais le mettre dans la poubelle juste à côté (une obligation à cause du manque d'eau).
Et comme je n'ai pas encore tout dit, on retrouve dans nos canalisations des choses improbables : chemises, slips, soutien-gorge, serpillères, canettes métalliques, ...
Pour conclure, si vous voulez avoir un peu de respect pour nos employés communaux, évitez de jetez lingettes et autre produit dans vos toilettes, évitez de videz huile de friteuse (il y a un bac de récupération à la déchèterie) ou végétaline encore chaude dans l'évier. Cela ne fait pas de bien à nos canalisations. Que se passerait-il chez vous si toutes les canalisations débordaient ?
Vous n'en êtes peut-être pas conscients, mais sans le travail de nos employés et si la solution n'avait pas été trouvées, l'intervention d'une entreprise spécialisée aurait sans doute coûté très cher en pompage d'un volume extrêmement important d'eaux usées, transport par de nombreux camions dans un centre de retraitement des eaux usées, le traitement, ... dans les 15 000 € sans forcer.
L'incident nous aura au moins aidé à mieux connaitre le fonctionnement du réseau au niveau du poste de refoulement du Bas des Rues.
La mairie a annoncé, par précaution, une coupure d'eau générale dans le village de 7h 30 à 17h. La raison en était l'implantation de plusieurs compteurs sectoriels permettant d'une part de ne couper l'eau que sur un secteur bien défini du village, et d'autre part de trouver beaucoup plus rapidement le secteur où il y aurait une fuite d'eau en constatant une surconsommation. Les compteurs sectoriels sont équipés d'un système de radio relève permettant d'avoir la consommation au jour le jour.
Ces compteurs ont une taille qui n'a rien à voir avec les compteurs à domicile : 30 à 40 cm.
En réalité, l'impact a été de plus courte durée. L'eau a été coupée relativement peu de temps selon le secteur d'intervention, juste le temps nécessaire de faire les travaux.
Certains se sont inquiétés de voir les bornes à incendie laissant l'eau fuir. C'était normal : ouvrir les bornes permet de purger les canalisations d'eau potable et évite d'avoir des coups de bélier à domicile (moins d'air dans les canalisations à domicile).
Pas moins de onze candidatures de jeunes étudiants nous sont parvenues pour des demandes de travail pendant les vacances d'été.
La plupart des demandes ont été faites en février, beaucoup pour juillet et peu pour août. La mairie a pris par ordre d'arrivée que ce soit dans les services administratifs que techniques. Ces jeunes viennent renforcer le personnel, surtout technique.
Toutes les demandes ne pourront pas être satisfaites. Pour beaucoup, ce sera une première approche et une découverte du monde du travail. A l'issue de l'emploi, un petit pécule pour permettre un permis de conduire ou aider à la poursuite des études.
Il arrive qu'il n'y ait aucune demande certaines années. Ces dernières années, nous avons été très satisfaits de la prestation de ces jeunes (et même surpris). Mais il y a aussi eu des années où nous ayons été déçus par la désinvolture de certains, ce qui provoque la rupture du contrat. La mairie n'est pas un distributeur d'argent de poche.
PRÉFECTURE DE LA MEUSE
DIRECTION DE LA COORDINATION DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DE L'APPUI TERRITORIAL BUREAU DES PROCÉDURES ENVIRONNEMENTALES
AVIS D'OUVERTURE D'ENQUÊTES CONJOINTES
D'UTILITÉ PUBLIQUE ET PARCELLAIRE
Commune de PAGNY-SUR-MEUSE
Dérivation et protection des eaux captées au captage : « Doublet de forages du Marais »
À la demande de la commune de PAGNY-SUR-MEUSE (pétitionnaire), le Préfet de la Meuse a prescrit, par arrêté n° 2019-621 du 14 mars 2019, l'ouverture conjointe :
Ces enquêtes conjointes se dérouleront du lundi 3 juin au mercredi 19 juin 2019 inclus, soit 17 jours consécutifs, à la mairie de PAGNY-SUR-MEUSE.
Monsieur André LOUP, désigné en qualité de commissaire enquêteur, conduira ces enquêtes.
Pendant toute leur durée, les personnes intéressées pourront consigner, aux jours et horaires habituels d'ouverture de la mairie, leurs observations sur les registres d'enquêtes ouverts à cet effet ou les adresser par courrier à la Mairie de PAGNY-SUR-MEUSE (1 rue Trondes - 55190 PAGNY-SUR-MEUSE), à l'attention du commissaire enquêteur.
Pour recevoir directement les observations et propositions, le commissaire enquêteur se tiendra à la disposition du public, à la mairie de PAGNY-SUR-MEUSE, lors des permanences suivantes :
Notification individuelle du dépôt du dossier d'enquête parcellaire sera faite par le pétitionnaire, sous pli recommandé avec accusé de réception, aux propriétaires des immeubles compris dans les périmètres de protections immédiate et rapprochée.
En cas de domicile inconnu, la notification sera faite, en double copie au maire, qui la fera afficher et, le cas échéant, aux locataires et preneurs à bail rural. Les propriétaires auxquels la notification aura été faite seront tenus de fournir les indications relatives à leur identité telles qu'elles sont énumérées, soit au 1er alinéa de l'article 5, soit au 1er alinéa de l'article 6 du décret n° 55-22 du 4 janvier 1955 modifié portant réforme de la publicité foncière ou, à défaut, de donner tout renseignement en leur possession sur l'identité du ou des propriétaires actuels.
À l'issue de ces enquêtes, le commissaire enquêteur transmettra, dans un délai d'un mois, au Préfet de la Meuse ainsi qu'à la Présidente du Tribunal Administratif de Nancy, ses rapports, conclusions et avis.
Ces documents seront ensuite tenus, pendant un an, à la disposition du public à la mairie de PAGNY-SUR-MEUSE. Ils pourront également être communiqués à toute personne qui en fera la demande écrite au préfet de la Meuse.
Il y avait peu de civils à la cérémonie (ceux qui étaient concernés de près par la déportation) si l’on excepte les membres du conseil municipal, les pompiers, les porte-drapeaux et le souvenir français, et le major de gendarmerie (cela fait du monde quand même, mais ... ).
Est-ce l’oubli et le désintérêt qui s’installent ? Pourtant on voit poindre un peu partout des extrémismes et des violences qui font penser au risque de revoir fleurir des théories telles que le nazisme. Si on oublie les camps de concentration, les camps d’extermination, les camps de rééducation, ou tout autre nom, l’avenir devient sombre si le passé s’estompe.
Voici mon allocution. Elle contribue à se souvenir que même Pagny a été concerné.
C'est la seconde fois que nous commémorons la journée de la déportation. Pourtant, deux des enfants de Pagny sont morts en déportation. Je connais leurs noms depuis bien des années, retrouvés au fil de mes pérégrinations sur internet à la recherche de documents et de renseignements sur Pagny. Oubliés depuis des dizaines d'années, il ne fallait pas qu'ils passent à la trappe du temps qui court.
J'ai fait graver leurs noms sur une plaque maintenant apposée à notre monument aux Morts.
Oubliés depuis longtemps, disais-je. Pas tout à fait, parce que dans notre population, certains se souviennent encore et pour cause. Un père déporté, un frère déporté, un cousin déporté. Cela ne s'oublie pas, même si cela s'est passé il y a plus de 70 ans. Ils étaient bien jeunes à l'époque. Ils n'ont peut-être pas bien compris ce qui se passait. Ils ont tous une histoire à la fois semblable et différente. Leur jeunesse a été imprégnée par cette tragédie. Ils sont aujourd'hui associés à cette commémoration.
Permettez-moi de vous rapporter les quelques éléments en ma possession. Nos deux déportés s'appelaient Priouret Albert et Jacob Gilbert.
Albert Priouret est né à Pagny le 17 août 1898.
Policier à Toul, arrêté à Trondes lors des rafles de la mi-août 1944 en représailles des attaques du maquis de Trondes, interné à la prison Charles III de Nancy, emmené le 19 août 1944 à Natzweiler Struthof Matricule 23 050, évacué vers le camp de concentration de Dachau, le 4 septembre 1944,puis transféré vers le camp de concentration de Mauthausen, le 14 septembre 1944, où 46 déportés de ce transport sont immatriculés dans la série des « 97000 » et des « 98000 ». C'est le cas d'Albert Priouret Matricule 98930. Il a été intégré tout de suite dans le Kommando de Melk en Autriche où il décède le 2 janvier 1945. La mortalité a été très importante puisque sur les 46 déportés de Dachau à Mauthausen, 35 meurent, dont 26 à Melk.
La reconnaissance de la Nation est venue par le JO du 18 avril 1998 lui attribuant la mention « Mort en déportation ».
M. JACOB Gilbert est né le 23 septembre 1920 à Pagny sur Meuse. Je sais peu de choses sur les circonstances de son arrestation et sa déportation.
Il a fait partie du convoi du 25 juin 1943 au départ de Compiègne à destination de Buchenwald en Allemagne où il est enregistré sous le matricule : 14 725. Premier convoi parti de Compiègne pour le camp de concentration de Buchenwald, il rassemblait 999 hommes arrêtés et internés pour des motifs différents. Refus du service obligatoire du travail, activités antiallemandes, tentatives de passage de la frontière espagnole constituent autant de raisons pour être appréhendé par les autorités allemandes et françaises.
Il est décédé le 24 mars 1944 dans le camp de DORA, camp de concentration (et non d'extermination) dépendant de Buchenwald et destiné à la construction des fusées A4 puis des missiles V2.
Il apparaît au JO du 16 juillet 1994 avec la mention « Mort en déportation » page 10281.
La déportation fut une implacable machine à déshumaniser, à exterminer hommes, femmes et enfants au nom d'une idéologie. Avec la collaboration du gouvernement de Vichy et de l'État français, plus de 140 000 personnes ont été déportées : parmi elles la moitié environ était des juifs. Seulement 3% d'entre eux ont survécu. L'autre moitié était tsiganes, homosexuels, communistes, résistants, opposants. Au total, ce sont plus de 100 000 déportés français qui ne revinrent pas. Quand on évoque le bilan de la déportation en chiffres, on oublie, parfois, l'essentiel : ce sont des êtres humains, des pères, des amis, des voisins, des collègues, qui ont été stigmatisés, déportés, affamés, torturés, assassinés.
« Il importe de ne pas laisser sombrer dans l'oubli les souvenirs et les enseignements d'une telle expérience, ni l'atroce et scientifique anéantissement de millions d'innocents, ni les gestes héroïques d'un grand nombre parmi cette masse d'hommes soumise aux tortures de la faim, du froid et de la vermine, ... » Ceci n'est pas de moi. C'est un extrait de l'exposé des motifs de la loi n°54-415 du 14 avril 1954, qui a été votée à l'unanimité par le Parlement).