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11 février 2018 7 11 /02 /février /2018 11:29

 

Dans mon discours, je suis revenu cinquante ans en arrière. Une période de temps à la fois longue et courte. Tempus fugit. Carpe diem.

 

L’année 2018 sera aussi l’anniversaire des évènements de mai 1968. C’était une période joyeuse moins morose qu’aujourd’hui. Voici  quelques slogans de l’époque toujours d’actualité.

 

La révolution doit se faire dans les hommes avant de se faire dans les choses. (La loi NOTRé ne l’a pas compris et dans nos instances encore pas ou peu.)

 

Dans la révolution, il y a deux sortes de gens : ceux qui la font et ceux qui en profitent. (Sans commentaires)

 

Faites la somme de vos rancœurs et ayez honte. (C’est pour certains qui n’ont pas su évoluer depuis des décennies)

 

Non à la révolution en cravate. (Qui est donc visé ?)


Ouvrez les fenêtres de votre cœur. (J’aime bien, c'est un beau programme.)

 

Nous voulons : les structures au service de l'homme et non pas l'homme au service des structures. (Une belle philosophie, lorsqu'on est un élu.)

 

Avoir le plaisir de vivre et non plus le mal de vivre. (!!!)

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6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 01:54

 

Comme dit dans l'article précédent, je recherchais dans le registre des délibérations une date de curage de l'étang. Il semble que ce soit en 1990 pour un coût prévu au budget de 187 000 francs, soit un peu moins de 36 000 €.

 

Dans cette même délibération de mars 1990, on y lit les divers programmes de travaux soumis au conseil municipal qui figureront dans le budget primitif puis adoptés. Délibération intéressante parce qu'elle rappelle la date de création de plusieurs réalisations.

 

On y trouve ainsi :

  • terrain de foot pour 1 310 000 francs (250 000 €)
  • chauffage à la maison des associations pour 100 000 francs (19 000 €)
  • chemin des cailles sur la zone d'activités pour 350 000 francs (67 000 €)
  • halte fluviale pour 300 000 francs (57 000 €)
  • ateliers municipaux pour 600 000 francs (115 000 €)

Un emprunt de 1 000 000 francs (191 000 €), conseillé par le percepteur, reçoit un avis favorable des conseillers.

 

On apprend aussi, dans le registre des délibérations de mai 1991, que dans le Bas des Rues, il y aurait la construction d'une voie solide allant de la rue Lambert à la maison de Madame Dieudonné, rue du Moulin. La rue que vous connaissez aujourd'hui au delà de la rue du Moulin était à l'emplacement du canal du moulin (la maison au début des tas de bois était une partie du moulin).

La distribution de plants de fleurs et le concours des maisons fleuries existaient déjà à cette date. Un bon d'une valeur de 30 francs permettait de retirer les plants chez un fleuriste de Vaucouleurs.

 

Là où se situe la société Galland-Estagri, se tenait la SNT qui construisait alors un garage pour camions près de la route descendant chez Sodel. Cette année et l'an dernier, la société Galland-Estagri s'est agrandie de deux entrepôts de grains.

 

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7 août 2017 1 07 /08 /août /2017 17:59

 

Dans le dossier de renaturation du ruisseau des Marais,  on voit écrit sur plusieurs documents « ruisseau du moulin » alors que nous avons l’habitude de dire « ruisseau des marais ». Intrigué, j’ai cherché.

 

Officiellement, c’est bien ruisseau du Moulin. Cela découle d’une règle administrative. Cela a été validé par le Service d'Administration Nationale des Données et Référentiels sur l'Eau (SANDRE).

 

Le toponyme principal d’une voie d’eau correspond au nom le plus fréquemment usité ou le nom attribué à l’entité dans sa partie la plus en aval.

 

Et la partie la plus en aval est bien appelée ruisseau du moulin car il y avait jadis dans le bas des rues, au bas de la rue du moulin, bien nommée, un moulin. Le canal du moulin a été comblé et se trouvait là où aujourd’hui vous avez du macadam.

 

Un détail, mais vous savez maintenant le pourquoi du comment.

 

Cordialement.

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8 juillet 2017 6 08 /07 /juillet /2017 19:22

Chez Simone Veil à Paris

L’actualité et le souvenir viennent de se conjuguer. Le décès récent de Madame Simone Veil et le bulletin municipal de Mars 1996 dont j'avais besoin pour un travail.

Le 12 janvier 1996, deux lycéennes de Pagny étaient à Paris chez Madame Simone Veil, ancienne déportée du camp d’Auschwitz, afin de compléter un travail sur la Mémoire et la Déportation. Il s’agissait de Marie Socha, une de mes filles, et de Céline Puget, aujourd’hui conseillère municipale.

Cette action contre l’oubli avait commencé en 1993 avec un voyage à Auschwitz Birkenau auquel avaient participé neuf enfants de Pagny (dont Céline et Marie) scolarisés à l’époque au collège de Vaucouleurs et que notre municipalité avait largement subventionné. Avec une troisième jeune fille, Julie Vigneron d’Ourches, accompagnées de leur professeur d’Histoire et d’un correspondant du journal L’Abeille, elles avaient été reçues pour une interview et le témoignage filmé de Mme Veil, rescapée de ce camp de déportation.

Au-delà de sa stature médiatique et de l’objet de cette rencontre, elles avaient trouvé que Madame Veil était une personne simple et charmante, qui avait su se rendre disponible. Elles lui avaient parlé de notre village et lui avait offert une assiette de Pagny avec son blason et sa devise.

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1 mai 2017 1 01 /05 /mai /2017 11:17

 

C’est la première fois que nous commémorons la journée de la déportation. Pourtant, deux des enfants de Pagny sont morts en déportation. Je connais leurs noms depuis bien des années, retrouvés au fil de mes pérégrinations sur internet à la recherche de documents et de renseignements sur Pagny. Oubliés depuis des dizaines d’années, il ne fallait pas qu’ils passent à la trappe du temps qui court.

 

J’ai fait graver leurs noms sur une plaque maintenant apposée à notre monument aux Morts.

 

Oubliés depuis longtemps, disais-je. Pas tout à fait, parce que dans notre population, certains se souviennent encore et pour cause. Un père déporté, un frère déporté, un cousin déporté. Cela ne s’oublie pas, même si cela s’est passé il y a plus de 70 ans. Ils étaient bien jeunes à l’époque. Ils n’ont pas bien compris ce qui se passait. Ils ont tous une histoire à la fois semblable et différente. Leur jeunesse a été imprégnée par cette tragédie. Ils sont aujourd’hui associés à cette commémoration même s’ils ne sont pas forcément liés à nos deux déportés. Ils sont parmi nous, témoins d’un autre temps.

 

Permettez-moi de vous rapporter les quelques éléments en ma possession.

 

Nos deux déportés s’appelaient Priouret Albert et Jacob Gilbert.

 

Albert Priouret est né à Pagny le 17 août 1898.

Policier à Toul, arrêté à Trondes lors des rafles de la mi-août 1944 en représailles des attaques du maquis de Trondes, interné à la prison Charles III de Nancy, emmené le 19 août 1944 à Natzweiler Struthof Matricule 23 050, évacué vers lecamp de concentration de Dachau, le 4 septembre 1944,puis tranféré vers le camp de concentration de Mauthausen, le 14 septembre 1944, où 46 déportés de ce transport sont immatriculés dans la série des « 97000 » et des « 98000 ». C’est le cas d’Albert Priouret Matricule 98930. Il a été intégré tout de suite dans le Kommando de Melk en Autriche où il décède le 2 janvier 1945. La mortalité a été très importante puisque sur les 46 déportés de Dachau à Mauthausen, 35 meurent, dont 26 à Melk.

 

La reconnaissance de la Nation est venue par le JO du 18 avril 1998 lui attribuant la mention « Mort en déportation ».

 

M. Priouret habitait rue du faubourg, sa maison a été détruite à la guerre tout au début de la rue.

 

 

M. JACOB Gilbert est né le 23 septembre 1920 à Pagny sur Meuse. Je sais peu de choses sur les circonstances de son arrestation et sa déportation.

Il a fait partie du convoi du 25 juin 1943 au départ de Compiègne à destination de Buchenwald en Allemagne où il est enregistré sous le matricule: 14 725.

Premier convoi parti de Compiègne pour le camp de concentration de Buchenwald, il rassemblait  999 hommes arrêtés et internés pour des motifs différents. Refus du service obligatoire du travail, activités anti-allemandes, tentatives de passage de la frontière espagnole constituent autant de raisons pour être appréhendé par les autorités allemandes et françaises.

 

Il est décédé le 24 mars 1944 dans le camp de DORA, camp de concentration (et non d’extermination) dépendant de Buchenwald et destiné à la construction des fusées A4 puis des missiles V2.

 

Il apparait au JO du 16 juillet 1994 avec la mention « Mort en déportation ».

 

 

La déportation fut une implacable machine à déshumaniser, à exterminer hommes, femmes et enfants au nom d’une idéologie. Avec la collaboration du gouvernement de Vichy et de l’État français, plus de 140 000 personnes ont été déportées : parmi elles la moitié environ était des juifs. Seulement 3% d’entre eux ont survécu. L’autre moitié était tsiganes, homosexuels, communistes, résistants, opposants. Au total, ce sont plus de 100 000 déportés français qui ne revinrent pas. Quand on évoque le bilan de la déportation en chiffres, on oublie, parfois, l’essentiel : ce sont des individus, des pères, des amis, des voisins, des collègues, qui ont été stigmatisés, déportés, affamés, torturés, assassinés.

 

« Il importe de ne pas laisser sombrer dans l’oubli les souvenirs et les enseignements d’une telle expérience, ni l’atroce et scientifique anéantissement de millions d’innocents, ni les gestes héroïques d’une grand nombre parmi cette masse d’hommes soumise aux tortures de la faim, du froid et de la vermine, … » Cette phrase n’est pas de moi. C’est un extrait de l’exposé des motifs de la loi n°54-415 du 14 avril 1954, consacrant le dernier dimanche d'avril au souvenir des victimes de la déportation et morts dans les camps de concentration et qui a été votée à l’unanimité par le Parlement.

 

Nos deux déportés n’ont pas été oubliés. Cette cérémonie leur est dédiée ainsi qu’à ceux qui ont approché cette période noire.

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6 août 2016 6 06 /08 /août /2016 14:03

 

La Nuit du 4 août 1789 est la date symbole de l'abolition des privilèges. Le Tiers État (le peuple) faisait alors face à la Noblesse et au Clergé. Plus de deux siècles plus tard, qu'y a t-il de changé ? Il y a toujours des privilégiés même s'il ne sont pas de même nature que jadis. En revanche le peuple est toujours là à en pâtir.

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 17:05

 

Le journal officiel de la République Française, n° 230, du lundi 3 et mardi 4 octobre 1977, NC 6395, fait mention de la création d'une association à Pagny :

 

 

55 Meuse

22 septembre 1977. Déclaration à la sous-préfecture de Commercy. Comité des fêtes. Objet : organiser des fêtes diverses au cours de l'année au profit du bureau d'aide sociale de la commune de Pagny-sur-Meuse. Siège social : Pagny sur Meuse.

 

En écriture manuscrite : M. Paul et M. Grandmontagne, les premiers responsables.

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 16:38

En consultant la correspondance communale, j'ai peut-être trouvé de manière indirecte le jour de la libération de Pagny en 1944. Un cafetier avait demandé au préfet l'autorisation d'un bal pour l'anniversaire de cet événement. Le jour indiqué n'étant pas un samedi ou un dimanche comme pour un bal ordinaire, on peut supposer que cela correspond bien au jour anniversaire de la libération.

 

Depuis une trentaine d'années que je cherche, personne n'a été en mesure de me donner une date. Je ne donne pas le jour indiqué par cette correspondance, espérant pouvoir recouper cette probabilité avec d'autres sources.

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 11:05

Quelques bons conseils donnés en ... 1834, concernant le fumier que l'on ne voit plus aujourd'hui dans nos rues. Problème de l'époque. Tiré de l'almanach de la Meuse de 1834.

De l'emplacement du fumier
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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 17:35

C'était en 1939. Des tas de petites fiches sur lesquelles étaient écrites des listes de personnes recherchées, françaises ou non, ou correspondant à une personne bien précise ou à un évènement particulier.

Voici une liste de communiste recherché en 1939.

Voici une liste de communiste recherché en 1939.

Voilà la fiche correspondant à André Marty.

Voilà la fiche correspondant à André Marty.

Avec Maurice Thorez, Jacques Duclos, Benoît Frachon et Maurice Tréand, André Marty fait partie des hommes mis en place vers 1931 à la tête du PCF par Eugen Fried, l'homme de Moscou qui dirige secrètement depuis Bruxelles le Komintern pour toute l'Europe de l'Ouest. Il se trouve à Moscou lors de l'annonce de la signature du pacte germano-soviétique, et de la déclaration de guerre, en septembre 1939. Il y est rejoint par Maurice Thorez, avec qui il n'a jamais eu de bons rapports.

 

De retour de Moscou, toute la presse communiste ayant été interdite par le Gouvernement Daladier, il publie le 4 octobre 1939 dans l'hebdomadaire Monde, édité à Bruxelles pour remplacer la Correspondance internationale, une Lettre à Léon Blum qui lui vaut d'être condamné par défaut à quatre ans de travaux forcés et à la déchéance de la nationalité française.

 

Il travaille pour le Komintern jusqu'à la dissolution de celui-ci, en mai 1943. En octobre 1943, il arrive à Alger pour représenter le PCF auprès du gouvernement provisoire de De Gaulle et siéger à l'Assemblée consultative.

 

Source : Wikipédia

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